Axe 1 - étude 3
Déterminants psychologiques subjectifs et objectifs de l'évolution de la mobilité quotidienne au cours du vieillissement
Même si l'on observe un nombre relativement important de déplacements réalisés par les aînés, ceux-ci font généralement l'objet d'une diminution avec l'avancée en âge. Plus précisément, la littérature européenne et américaine (Pochet, 1996 ; Mitchell, 2003 ; Föbker et Grotz, 2006) atteste d'une forte réduction des déplacements vers 75-80 ans. Or, la mobilité représente un enjeu majeur du maintien à domicile, désir quasi unanime chez les aînés (Déprés et Lord, 2002) notamment pour les individus en perte d'autonomie. Or, parce qu'elle est souvent réduite au concept de déplacement, la mobilité des aînés demeure mal comprise en tant qu'expérience individuelle (Lord, Joerin et Thériault , 2009). Nous souhaitons approfondir, de manière à la fois objective et subjective, les connaissances sur la mobilité des personnes âgées.
Ainsi, ce projet a pour objectif de mettre en exergue les déterminants psychologiques subjectifs et objectifs de l'évolution de la mobilité quotidienne au cours du vieillissement. Nous nous intéresserons particulièrement aux facteurs cognitifs et socio-affectifs venant moduler la question de la mobilité. Trois axes d'étude sont alors proposés :
Le point de départ de ce projet serait constitué d'un état de l'art concernant les habitudes de déplacements des personnes âgées. Ainsi, pourraient être décrites les habitudes caractéristiques des personnes âgées en fonction de leur comorbidité et de leur autonomie. Une différence pourrait également être faite entre différentes populations pathologiques (Alzheimer, Parkinson, SEP...) et une population dite « normale ». La prise en compte du lieu de vie (domicile vs. institution) ou encore du milieu (urbain vs. rural) pourrait être intéressante à distinguer.
Une deuxième étude serait ensuite être consacrée à la mesure subjective des raisons invoquées par les aînés pour justifier la baisse de leur mobilité. Ainsi, à l'aide de questionnaires et/ou sur la base d'entretiens, il serait intéressant de mettre en évidence un certain nombre de facteurs potentiellement explicatifs de la réduction de la mobilité des aînés (problèmes sensoriels ou d'équilibre, peur des chutes, plainte mnésique, ralentissement idéatoir etc.).
Une troisième et dernière étude consisterait à objectiver les réelles difficultés des PA d'un point de vue psychologique. Pour cela, une batterie d'épreuve permettant d'évaluer précisément les fonctions cognitives (fonctions exécutives, attention, mémoire, compétences visuo-spatiales, vitesse de traitement, etc...) sera proposée. L'étape finale serait de mettre en lien les 2 études précédentes afin de comprendre finement quels sont les déterminants subjectifs et objectifs de la réduction de la mobilité au cours du vieillissement.
Ainsi, ce projet a pour objectif de mettre en exergue les déterminants psychologiques subjectifs et objectifs de l'évolution de la mobilité quotidienne au cours du vieillissement. Nous nous intéresserons particulièrement aux facteurs cognitifs et socio-affectifs venant moduler la question de la mobilité. Trois axes d'étude sont alors proposés :
Le point de départ de ce projet serait constitué d'un état de l'art concernant les habitudes de déplacements des personnes âgées. Ainsi, pourraient être décrites les habitudes caractéristiques des personnes âgées en fonction de leur comorbidité et de leur autonomie. Une différence pourrait également être faite entre différentes populations pathologiques (Alzheimer, Parkinson, SEP...) et une population dite « normale ». La prise en compte du lieu de vie (domicile vs. institution) ou encore du milieu (urbain vs. rural) pourrait être intéressante à distinguer.
Une deuxième étude serait ensuite être consacrée à la mesure subjective des raisons invoquées par les aînés pour justifier la baisse de leur mobilité. Ainsi, à l'aide de questionnaires et/ou sur la base d'entretiens, il serait intéressant de mettre en évidence un certain nombre de facteurs potentiellement explicatifs de la réduction de la mobilité des aînés (problèmes sensoriels ou d'équilibre, peur des chutes, plainte mnésique, ralentissement idéatoir etc.).
Une troisième et dernière étude consisterait à objectiver les réelles difficultés des PA d'un point de vue psychologique. Pour cela, une batterie d'épreuve permettant d'évaluer précisément les fonctions cognitives (fonctions exécutives, attention, mémoire, compétences visuo-spatiales, vitesse de traitement, etc...) sera proposée. L'étape finale serait de mettre en lien les 2 études précédentes afin de comprendre finement quels sont les déterminants subjectifs et objectifs de la réduction de la mobilité au cours du vieillissement.
Mis à jour le 20 janvier 2015.