Axe 1 - étude 2
Pratiques et représentations spatiales des seniors, vie communautaire et qualité d'usage des territoires proches du domicile
La première étude ayant permis de stabiliser les connaissances en termes de constitution des logiques d'offre d'habitats dédiés aux seniors et leur degré d'intégration spatiale aux territoires de proximité, il s'agit désormais de mieux comprendre les pratiques et représentations spatiales des seniors ayant fait le choix de résider dans ces habitats intermédiaires construits spécifiquement pour cette population, ce qui passe nécessairement par une analyse de la vie communautaire développée à l'échelle du complexe d'habitat et de la qualité d'usage des territoires proches du domicile :
Appréhender les stratégies résidentielles : qui sont, d'un point de vue sociologique, les seniors qui viennent résider dans ce type d'habitat et quelles sont leurs motivations, autrement dit quels sont les facteurs structurant ce choix résidentiel ? Dans quelle mesure la spécificité de l'offre immobilière en termes de classe d'âge ou la qualité du cadre de vie et le bien être annoncé par les promoteurs ou gestionnaires justifient-ils le choix de ce « mode d'habiter » ? Ici nous envisageons d'interroger l'impact de la promotion d'un environnement favorable au logement sur les trajectoires résidentielles des personnes âgées autonomes. Autrement dit, nous souhaitons confronter la compréhension de l'offre résidentielle par les seniors et leurs proches à « l'argumentaire promotionnel » de cette offre par les promoteurs ou gestionnaires de ces ensembles résidentiels.
Observer les modes de vie des seniors : les pratiques spatiales des populations vivant dans ces habitats intermédiaires pensés pour les seniors redoublent-elles l'enfermement de ce type d'habitat en termes générationnel, par la construction d'un entre-soi lié à l'âge ? Par ailleurs, est-ce que cette installation dans un environnement résidentiel souvent sécurisé amène les seniors à privilégier ou non, en dehors de la sphère résidentielle, d'autres environnements sécurisés dans leur pratique du territoire ? Il s'agit donc d'observer si ce cadre de vie selon les différentes formes de sécurisation et de contrôle exercées, depuis le recours aux technologies jusqu'à la présence humaine, est à l'origine de nouvelles pratiques spatiales, en rupture avec le mode de vie précédent ?
Interroger les perceptions des seniors sur leur cadre de vie et leur représentation de l'entre-soi générationnel : l'offre de services intégrés ou de proximité et les formes de sécurisation de ces habitats intermédiaires ont-elles pesé sur les représentations et les choix résidentiels ? Que signifie pour les seniors « vivre entre-soi » « bien vieillir », et quel rôle joue la microsociabilité construite à l'échelle du complexe d'habitat dans la constitution de nouveaux réseaux sociaux, pour des populations qui ont accompli (du moins pour une partie) une migration interrégionale ? Que signifie pour les seniors «vieillir dans un cadre de vie de qualité » et quel rôle joue l'accessibilité aux commerces, services et équipements proche du logement des seniors dans le maintien de l'autonomie des personnes âgées ?
Appréhender les stratégies résidentielles : qui sont, d'un point de vue sociologique, les seniors qui viennent résider dans ce type d'habitat et quelles sont leurs motivations, autrement dit quels sont les facteurs structurant ce choix résidentiel ? Dans quelle mesure la spécificité de l'offre immobilière en termes de classe d'âge ou la qualité du cadre de vie et le bien être annoncé par les promoteurs ou gestionnaires justifient-ils le choix de ce « mode d'habiter » ? Ici nous envisageons d'interroger l'impact de la promotion d'un environnement favorable au logement sur les trajectoires résidentielles des personnes âgées autonomes. Autrement dit, nous souhaitons confronter la compréhension de l'offre résidentielle par les seniors et leurs proches à « l'argumentaire promotionnel » de cette offre par les promoteurs ou gestionnaires de ces ensembles résidentiels.
Observer les modes de vie des seniors : les pratiques spatiales des populations vivant dans ces habitats intermédiaires pensés pour les seniors redoublent-elles l'enfermement de ce type d'habitat en termes générationnel, par la construction d'un entre-soi lié à l'âge ? Par ailleurs, est-ce que cette installation dans un environnement résidentiel souvent sécurisé amène les seniors à privilégier ou non, en dehors de la sphère résidentielle, d'autres environnements sécurisés dans leur pratique du territoire ? Il s'agit donc d'observer si ce cadre de vie selon les différentes formes de sécurisation et de contrôle exercées, depuis le recours aux technologies jusqu'à la présence humaine, est à l'origine de nouvelles pratiques spatiales, en rupture avec le mode de vie précédent ?
Interroger les perceptions des seniors sur leur cadre de vie et leur représentation de l'entre-soi générationnel : l'offre de services intégrés ou de proximité et les formes de sécurisation de ces habitats intermédiaires ont-elles pesé sur les représentations et les choix résidentiels ? Que signifie pour les seniors « vivre entre-soi » « bien vieillir », et quel rôle joue la microsociabilité construite à l'échelle du complexe d'habitat dans la constitution de nouveaux réseaux sociaux, pour des populations qui ont accompli (du moins pour une partie) une migration interrégionale ? Que signifie pour les seniors «vieillir dans un cadre de vie de qualité » et quel rôle joue l'accessibilité aux commerces, services et équipements proche du logement des seniors dans le maintien de l'autonomie des personnes âgées ?
Mis à jour le 20 janvier 2015.